Baignades – Andrée MICHAUD

Ce qui ne devait être qu’un innocent week-end de vacances se transforme, sous la plume d’Andrée MICHAUD, en deux jours d’horreur. Un thriller saisissant.

Deux jours de détente près d’un lac, c’était l’idée initiale de Max, Laurence et Charlie. Un premier incident puis un second, une engueulade puis un orage qui les force à rester sur place, puis à emprunter un chemin forestier qui les conduira vers l’horreur. Avec Baignades, Andrée MICHAUD signe un roman haletant, huis clos pathétique servie par une écriture très fluide, parfois teintée de poésie.

Éditions Rivages noirs. 300 pages. 21 euros.

 

Éclaircie – Davies CARYS

Éclaircie livre un portrait touchant de gens ordinaires ballottés par l’Histoire et explore ce qui sépare les hommes comme ce qui les rapproche.

1843. Ivar, le dernier habitant d’une île perdue au large de l’Écosse, mène une vie solitaire et paisible, jusqu’au jour où il trouve sur la plage, au pied d’une falaise, un homme inconscient. Ivar lui fait une place dans sa maison et, bien que les deux hommes ne parlent pas la même langue, un lien fragile se tisse peu à peu entre eux.
Voilà un roman qui vous redonnera foi dans l’humanité et le dialogue entre les hommes et vous fera découvrir des aspects méconnus de l’histoire écossaise.

Éditions La Table ronde. 192 pages. 21 euros.

La maison vide – Laurent MAUVIGNIER

Le roman à ne pas manquer cette année : une écriture extraordinaire (Proust n’a qu’à bien se tenir) que vous ne lâcherez pas tant l’histoire parle à tous.

Une maison vide remplie de mémoires, d’odeurs, de traces, d’esprits et de souvenirs de cinq générations : c’est le décor de ce roman et le fondement du récit imaginé par Laurent MAUVIGNER. Au milieu trône un cadre, une photo lacérée, avec un visage découpé aux ciseaux. Et un épais mystère que l’auteur essaie, tout au long du livre, de dissiper.

Éditions De Minuit. 752 pages. 21,50 euros.

Nourrices – Séverine CRESSAN

Ce premier roman très réussi de Séverine CRESSAN restitue la pratique ancienne de l’envoi des bébés en nourrice, composant un récit social et plein d’humanité.

Qui a jamais entendu parler de “l’industrie des nourrices”, une pratique répandue au XIXe siècle qui voyaient des mères aisées envoyer leur enfant à la campagne pour une longue période chez des nourrices au lait généreux ? Le roman de Séverine CRESSAN raconte une de ces histoires et restitue une époque, l’opposition de 2 classes sociales, une humanité entourant ces bébés quasi abandonnés.

Éditions Delva. 272 pages. 25 euros.